Les sanctuaires ont toujours attiré les pèlerins et cela est particulièrement vrai en Terre Sainte où se trouvent les principaux sanctuaires liés à la vie, à la mort et à la Résurrection de Jésus-Christ. Lorsque les pèlerinages ont connu des périodes d’interruption ou de difficultés, des copies de sanctuaires ont été construits en Europe, témoignant de l’importance de ces lieux pour les fidèles. Parfois l’absence de mémoire d’un sanctuaire a même eu des répercussions sur la pratique et la dévotion religieuse.
L’histoire du sanctuaire de Saint-Pierre en Gallicante, délaissé pendant des siècles, est particulièrement représentative de ce phénomène. L’église actuelle, inaugurée en 1931, a été construite sur l’emplacement d’une première église de l’époque byzantine (vers 450). Les assomptionnistes, arrivés en Terre sainte en 1882, animent ce site depuis 1887.
Depuis quelques années les pèlerins mettent à nouveau ce sanctuaire dans leur programme et viennent sur les pas du Christ jusqu’au palais de Caïphe où il passa la nuit lors de son arrestation, où saint Pierre le renia trois fois, et où le sanhédrin le condamna à mort avant de le livrer à Pilate.
Le P. Jean Daniel GULLUNG, assomptionniste qui a été recteur du sanctuaire de Saint-Pierre en Gallicante pendant neuf ans, viendra nous parler de son « enquête » sur la mémoire oubliée puis retrouvée d’un sanctuaire de Terre Sainte.
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