26 août : Fête de Sainte Marie de Jésus Crucifié, suivre son exemple pour la Terre Sainte

Au martyrologe romain, le 26 août fête de Sainte Marie de Jésus Crucifié (Marie Baouardy), vierge carmélite. Comblée de charismes mystiques, elle mena une vie contemplative avec une charité extraordinaire. Mystique, elle est la fondatrice du Carmel de Bethléem.

« Elle n’a cessé de proclamer la paix et de rapprocher les cœurs ». (Jean-Paul II)

Mariam Baouardy-02De père maronite et de mère grec-melkite-catholique, Saint Marie de Jésus Crucifié est entrée dans le rite latin en devenant religieuse. Mariam partage cette réalité avec beaucoup de familles chrétiennes orientales. Cette diversité est une richesse des Eglises d’Orient. Elle partage la réalité des chrétiens orientaux déplacés pour des raisons économiques, politiques ou à cause de situations de conflits et de persécutions. Elle encourage ses frères à tenir fermes dans leur foi à travers ces épreuves.

« Sœur Marie de Jésus Crucifié se montre en même temps une fille hors pair de l’Eglise. Elle reflète les différents visages de l’Eglise: l’Eglise grecque-melkite dans laquelle elle a été baptisée et élevée, l’Eglise latine où elle a été initiée à la vie carmélitaine […] vous, catholiques grecs-melkites, latins ou d’autres rites qui partagez les épreuves de tous vos compatriotes, chrétiens, juifs ou musulmans […] Comme au temps où saint Paul plaidait pour les “saints de Jérusalem”, l’Eglise entière doit vous soutenir. » Discours du Pape lors de la Béatification de la Sœur Marie de Jésus Crucifié en 1983.

La vie humble de Mariam appelle à être avec fraternité des acteurs de Terre Sainte dans l’engagement caritatif, social, culturel, économique. Sa vie montre l’importance d’être, avec générosité, des artisans de paix et de la concorde entre les peuples et les communautés.

11212787_400547770117480_4074376869768252037_nMariam Baouardy (1846-1878) est née en Galilée, à Abillin. A trois ans, elle se retrouve orpheline. Son oncle la recueille. A Alexandrie où sa famille a émigré, Mariam se consacre au Seigneur; elle a douze ans. Son oncle veut la marier. Elle refuse et s’enfuit chez un proche de sa famille qui est musulman et qui lui conseille d’embrasser l’Islam. Devant son refus indigné, il s’emporte et lui tranche la gorge. Mais elle est guérie par l’intercession de la Vierge Marie et se place dans une famille qu’elle suivra comme servante au Liban puis en France. Elle n’oublie ni sa consécration virginale ni sa guérison miraculeuse. Elle se décide à entrer au Carmel de Pau où elle y vécut une floraison d’expériences mystiques: extases, bilocation, stigmates, prophéties et même possessions diaboliques au cours desquelles elle découragea le démon par sa confiance absolue en l’Esprit Saint. Au milieu de ces grâces déconcertantes à nos yeux, elle garde une humilité entière et une humeur paisible et joyeuse. Elle participe à la fondation du Carmel de Mangalore en Inde et à celui de Bethléem. C’est là qu’elle meurt à 32 ans à la suite d’un accident de chantier. Elle sera béatifiée en 1983 et canonisée le 17 mai 2015.

« Elle reflète les différents visages de l’Église: l’Église grecque-melkite dans laquelle elle a été baptisée et élevée, l’Église latine où elle a été initiée à la vie carmélitaine. En dehors de son pays natal, elle s’est insérée dans les communautés chrétiennes du Liban, de l’Égypte, de la France, de l’Inde. » Jean-Paul II le 14 novembre 1983.

Il est peu de saints qui aient reçu tant de grâces à un si haut degré et avec cette abondance: stigmates, extases, connaissance des cœurs, prophéties, possession angélique, et, don inattendu chez une illettrée, la poésie.

« A qui ressemblerai-je?
Aux petits oiseaux dans leur nid,
si le père et la mère ne leur portent à manger,
ils meurent de faim.
Ainsi mon âme sans vous, Seigneur;
elle n’a pas sa nourriture, elle ne peut vivre!
A qui ressemblez-vous, Seigneur?
A la colombe qui donne à manger à ses petits,
à une tendre mère qui nourrit son petit enfant.
Gardez-moi, Seigneur, en vous pour me donner la vie. »

Voici le dossier (cliquer ici) , préparé par le Carmel de Bethléem et promu par l’OEuvre d’Orient, proposé comme une première rencontre avec Mariam Baouardy, chrétienne d’Orient : une esquisse biographique et quelques axes majeurs et clés de lecture pour une première approche de la vie et du témoignage de Mariam.

Laisser un commentaire